I'm love in it, Thibault Rozalen
I’m lovin it
29, c’est le nombre de BigMac vendus chaque seconde dans le monde : simplicité, accessibilité et marketing font le succès de ce produit.
Il est consommé à midi, le soir ou au goûter, dans un menu ou en complément. Il est mangé, parfois dégusté, mais souvent jeté.
10 minutes, c’est son espérance de vie au sein des cuisines, mais qu’en est-il après ? C’est la question que je me suis posée, occultant les légendes qui racontaient que ce hamburger pouvait rester intact pendant 10 ans. Je me suis muni de toute ma volonté et j’ai décidé cette fois, de ne pas finir mon repas.
Ce symbole de la puissance américaine, du capitalisme, devenu à lui seul un indicateur économique, cette denrée fière de sa réputation, n’a hélas pas tenu longtemps. Comme une économie paralysée par un virus, comme David vaincu par Goliath, le BigMac semble avoir été battu par un ennemi bien moins prestigieux… une mouche.
3 jours séparent la première photo de la deuxième, et 2 mois séparent la première de la troisième. Tout un monde était offert à cette mouche, mais c’est dans ce BigMac qu’elle s’est rendue, qu’elle a pondue et qu’elle a vaincu.
Aujourd’hui on peut s’attrister de la chute du géant, admirer le combat du plus faible ou s’interroger sur la raison de ce combat mêlant le temps, l’organique et la vie.
Moi, j’ai choisi mon camp,
Moi, je choisis de ne plus gaspiller.
Thibault Rozalen